Mon coeur me dit...
"Mon coeur te dit je t'aiiiiiiiiiime, il ne sait dire que ça", chantait en 1984 l'immense star hexagonale Frédéric François, dont les rengaines devinrent avec le temps les plus formidables antidépresseurs naturels jamais inventés pour les pensionnaires de maisons de retraite. Bref, star de la chanson ou pas, j'avais pour ma part rendez-vous ce jour avec mon cardiologue pour un bilan à J+5 de mon épanchement. Certes il ne m'a pas dit je t'aime, mais il m'a dit des mots on ne peut plus doux à mon oreille, des mots qui font du bien et qui se sont révélés être les premières bonnes nouvelles me concernant depuis de très longs mois, à savoir : "il n'y a plus d'épanchement, c'est spectaculaire".
Plus rien de visible. Plus rien, nada, en cinq jours. Alors certes, je dois encore conserver le repos. Pas question d'aller me lancer sur le cours de tennis ni d'aller courir la galinette cendrée dans les sous-bois. Mais holly shit! Que ça fait du bien! Donc on poursuit les anti-inflammatoires comme prévu, je lève toujours la pédale, et on se revoit dans deux semaines. Et si tout va bien (et ya pas de raisons que ce ne soit pas le cas), je suis dans trois semaines à PET (Pierre Elliott Trudeau, le nom de l'aéroport de Montréal en hommage à l'ancien premier ministre du Canada, vous me le dites si je vous gave avec mes explications...).
C'est donc déjà ça de réglé, OUF! Reste plus... ben le reste, ce qui n'est pas une mince affaire. Mais de savoir que la machine se remet progressivement en route me met du baume... au coeur!