À boire debout

11e jour de pluie consécutif sur le sud du Québec. Un record qui n'avait pas été égalé depuis des décennies. Les champs sont détrempés et les golfeurs sont furieux de devoir pratiquer leur sport habillés en hommes-grenouilles (ou femmes-grenouilles, je ne vais pas me mettre les féministes québécoises sur le dos... ). À noter également un retard de taille dans les rues : celui de la sortie des minijupes, la température extérieure ne prêtant pas vraiment à l'effeuillage printanier (ah, une féministe qui quitte la salle dans le fond...).

À part ça, demain, lundi 22 mai, sera jour férié au Canada. C'est en effet la Fête de la Reine, car ne l'oublions pas, le Canada fait encore partie du Commonwealth. Donc vive Elizabeth II, God save the rain. Pour la petite histoire, la journée avait été décrétée fériée en l'honneur de la reine Victoria, née le 24 mai 1837. Après la mort de la reine en 1901, le Parlement du Canada proclama fête légale le 24 mai de chaque année (ou le 25 mai si le 24 tombait un dimanche) à titre de jour de Victoria. Et ce n'est qu'en 1952 que l'on choisit de saluer l'événement le lundi précédant le 25 mai.

Pour une raison qui m'échappe encore, je ne travaillerai pas. Non parce que c'est férié - ya pas de jours fériés dans le journalisme. Mais parce qu'on ne m'a pas demandé de rentrer. Mais je ne vais pas me plainde. J'étais tellement habitué à sacrifier mes week-ends et mes jours fériés pour la bonne cause télévisuelle que j'en ai oublié le goût des choses simples des journées chômées. Mais chuuut.. Je ne suis pas à l'abri d'un coup de fil matinal qui viendrait tout perturber.

Question boulot justement, j'en suis toujours à trois jours semaine, histoire de me ménager un peu. Mais je compte prochainement passer à quatre. Ça me semble possible, pis je commence à tourner un peu en rond. Je me tâte également sur la possibilité de demander à aller faire du reportage durant l'été. Il faudrait pour cela que j'aille en régions (au Québec ou dans d'autres provinces). Je me dis que ça pourrait être une belle expérience, mais j'appréhende en même temps les journées de 12 heures, les repas sur le pouce assis sur le marchepied du camion de montage et les courses permanentes pour rendre ses topos à temps. Peut-être ferais-je mieux de reprendre encore un peu de poil de la bête quelques mois, et de voir à l'automne. D'autant que j'attends pas mal de visite cet été, et ce serait dommage de ne pas pouvoir profiter des amis et de la famille à Montréal.

7h48. Je suis incroyablement matinal ce matin. Peut-être le rayon de soleil qui m'a réveillé ce matin, bien vite caché par les sombres nuages pluvieux. Ma boîte de Super Poulain m'appelle pour un petit dej' bien français avant de partir au taf. Tiens, et si je me mettais France Info?