Thomas Cayon
Et un cayon de plus! Thomas me fait la surprise de débouler à Lyon alors qu'il était sensé être à Montréal. Opéré il y a quelques semaines dans une de ces officines de Lasik dont on parle en ville, il a vécu la très désagréable expérience d'une complication post-opératoire. Résulat : un ulcère à l'estomac dont il se serait bien passé, et un détour par la case "je rentre à Paris dare-dare pour m'y faire soigner, parce qu'à Montréal, ils étaient pas foutus de me faire passer une endoscopie avant la St-Glinglin". Le cayon arrive à Lyon en fin de journée claqué comme tout. Il faut dire qu'il avait débarqué la veille de Montréal, et que ce matin même, il subissait une anesthésie totale dans une clinique parisienne pour son endoscopie. Bref, ce n'est pas encore la gang de Montréal réunie sur les rives du Rhône et de la Saône, mais ça fait en tout cas franchement plaisir de le voir. Lolo et Pouchotte ont bien gardé le secret. Et pour la peine, on se fait un bon gueuleton le soir, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes.
Autre fait marquant de la journée : les Halles de Lyon. Il s'agit d'un des très hauts lieux de la gastronomie lyonnaise, où l'on ne trouve que le top du top, le très fin du fin : cochonnailles superbes, fromagers divins, poissonniers "rirobolants", et chocolatiers-confiseurs à en damner un saint. Ca sent bon, ça respire le produit de qualité, les étals miroitent de mille couleurs, ça parle haut et fort entre deux verres de vin blanc. Bref, ça vit! Le détour par le charcutier, où Pouchotte se ravitaille en andouillettes, vaut à lui seul son pesant de cacahouètes. D'autant que trois heures plus tard, les sus-mentionnées pièces de cochonnailles (effectivement constituées d'intestin de porc, comme le faisait remarquer Claudia, et c'est délicieux) se retrouvent dans notre estomac. Du producteur directement au consommateur. Hmmm... on s'en pourlèche les babines!