Un dimanche de plus

En ce morne dimanche, pas grand chose à se mettre sous la dent. La timide neige d'hier n'a pas, loin s'en faut, offert de quoi construire un igloo en plein milieu du jardin. De colère, je me suis réfugié hier (comme els jours précédents d'ailleurs) dans la lecture. J'ai fini "Un petit pas pour l'homme". Bouh, je l'aimais bien ce bouquin qui se passait à Montréal!! Pas d'autre choix que d'attaquer sans plus tarder les Chroniques du Plateau Mont-Royal de Michel Tremblay, somme de quelque milliers de pages imprimées en papier bible et qui me promet des heures de vocable fleuri made in Québec, en joual la plupart du temps. D'ailleurs pour les hexagonaux en mal d'expressions québécoises colorées, j'ai trouvé ce petit site ben fin.

Il est tard ce dimanche, 00h54 pour être exact. J'attends un peu avant d'appeler ma Caroline pour notre 3e rendez-vous téléphonique du jour. La distance est de plus en plus chiante à gérer, on se soutient le moral l'un l'autre comme on peut. Ces deniers temps, c'est elle qui encaissait mes lamentations de trentenaire malade et déprimé. Maintenant, j'ai l'impression que c'est elle qui a une petite baisse de régime. Aller Caro, cheers up. Tiens, un remède à la morosité que je te poste demain : le dernier album-compil des Roots sur les oreilles. Du pur bonheur made in Philly, une bonne basse qui cogne, des scansions puissantes, un vrai groupe de zicos derrière. Pour qui veut du bon hip-hop musical mâtiné de pure soul, ya pas mieux. Le genre de son qu'on écoute sans pouvoir s'empêcher d'avoir les épaules qui s'avancent alternativement d'avant en arrière, en levant les genoux l'un après l'autre. Yo (wo)man!