Tonton Sarko
L'expérience lyonnaise touche à sa fin. Pouchotte est un peu malade, Lolo croûle sous le boulot et s'arrache les cheveux après une boulette de l'un de ses informaticiens californiens. Je m'éclipse en milieu d'après-midi après cette semaine bien remplie. Direction : plein sud, vers Draguignan, entre Toulon et marseille. Là m'attend en fin de journée Bernard, mon oncle maternel, son épouse Marie-Corinne et leurs quatre enfants Claire, Thibault, Cécile et Floriane. Cela fait un bail que je ne les avais pas vu; quatre ans en fait. On se voit tous très rarement, mais c'est à chaque fois une fête pour moi. Bernard est journaliste en presse écrite. Longtemps directeur d'agence du quotidien régional Var Matin, il a tout plaqué il y a quelques mois pour créer avec Marie "Le Courrier du Var", un mensuel gratuit sur l'actualité du département.
Me retrouver à ses côtés me fait du bien. Il n'est certainement pas étranger au fait que je sois aujourd'hui devenu journaliste. Je n'ai jamais entretenu de rapports très chaleureux avec ma famille maternelle. Seule exception, cet oncle souriant, également appelé "SARKOZY" par les copains de classe de l'une de mes cousines pour sa ressemblance physique (très relative) avec l'actuel ministre de l'Intérieur français.