Penelope? Qué guapa!!
Un 26 degrés bien agréable règne sur la région bordelaise en ce dimanche. Un petit fond de brise tiède charrie quelques bonnes effluves du jardin en bas de chez ma môman. A moins que ce ne soient les odeurs du déjeuner en préparation... Dans une semaine, je serai en instance de partir pour l'hosto. Alors j'en profite pour écrire tant que je peux, car après, la tâche risque d'être un peu plus ardue. A moins bien sûr de communiquer par signes avec un tiers, entre deux onomatopées et trois clics sur ma pompe à morphine.
Poursuite hier de ma cure cinématographesque (si monsieur, les barbarismes sont permis sur le blog!!!) avec en milieu d'après-midi le Volver d'Almodovar, que j'ai été voir avec Maman. Ahhhh, Penelope Cruz... Ahlala... Certaines fantasment sur Clooney, d'autres tombent en amour avec Brad Pitt. Certains se relèvent difficilement à la vue de Monica Belucci. Moi, c'est Penelope. Bon, ok, elle est scientologue. Mais pas besoin d'être un scientifique de l'arnaque pour apprécier les courbes et le charme de la donzelle. Bon, je vais m'arrêter là, sous peine de voir ma plume dérapper sous un afflux difficilement maîtrisable d'hormones mâles. Oui, heu, donc, Volver, très beau film encore, belle histoire de femmes (comme toujours avec Almodovar), mais bon, je sais pas, un peu plus consensuel je trouve que ses précédents, moins poignant. Enfin à mon goût.
Sinon, comme j'avais pas encore tout à fait bien apprécié le moelleux des fauteuils du cinéma Utopia, j'y suis ensuite retourné en soirée, seul, pour aller voir "Les Berkman se séparent" ("The squid and the whale" en VO), petit film indépendant américain doublement primé au festival de Sundance. L'histoire, dans les années 80, d'un couple de new-yorkais intellos qui se sépare, les conséquences de cette séparation sur leurs deux enfants, sur la vie du chat (qui va le garder??). Bref, une petite chronique douce-amère de ces moments de la vie où les choses ne se passent résolument pas comme on aurait voulu et où on est bien obligé de faire avec. Et le papa, il a une Peugeot 504 pourpre... si si, une vraie Peugeot, la même que mon papa avait à l'époque (sauf que la sienne était blanche).
Bref, passons. J'ai pas encore réfléchi à mon récit sur l'humour dans les campings échangistes de la Costa del Sol. Je me demande si c'est une bonne idée en fait. Enfin je sais pas, faut pas non plus que ça vire au graveleux sinon le blog risque de se retrouver malgré lui dans la catégorie "pour adultes", ce qui n'est pas le but de la chose. Je ne suis pas non plus un Houellebecq en herbe pour me permettre de me lancer dans une description minutieuse et crue de ces chaudes soirées ibériques, où le bon mot le dispute au latex.
A part cela, Guillaume arrive mercredi. Sûrement irons-nous nous mettre les doigts de pieds en éventail au Cap-Ferret quelques jours, histoire de se gorger de soleil, de faire tomber le maillot (encore!?!), de se gaver de bulots et de petit vin blanc. Seule l'aspirine est déconseillée avant une opération, alors profitons-en!!